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Axes thématiques

Physiopathologie du développement et du vieillissement cérébral


Développement cérébral
Plusieurs équipes de la SFR s’intéressent au développement cérébral et aux pathologies qui lui sont associées.
  • Autisme

Parmi les troubles habituellement diagnostiqués pendant la première enfance, la deuxième enfance et l’adolescence, la classification américaine des troubles mentaux (DSM 5) considère plusieurs catégories de troubles du développement chez l’enfant parmi lesquels les troubles du spectre de l’autisme (TSA).

Plusieurs équipes travaillent dans ce domaine et sont issues des 3 Universités participant à la SFR. Il s’agit pour l’Université d’Orléans de l’équipe Neurogénétique incluse dans l’UMR CNRS 7355 INEM (Immunologie et Neurogénétique Expérimentales et Moléculaires, UMR7355 CNRS), pour l’Université de Poitiers de l’équipe 3 Neurodéveloppement – Neuroadaptation – Neurodégénérescence incluse dans l’UMR Inserm U1084 – LNEC (Laboratoire en Neurosciences Expérimentales et Cliniques), et pour l’Université de Tours de l’équipe 1 Neuro-Psychiatrie Fonctionnelle incluse dans l’UMR Inserm U1253 iBrain.
Les projets de recherche de ces équipes dans ce domaine peuvent être consultés sur les sites suivants : INEM : https://www.univ-orleans.fr/inem ; LNEC : http://lnec.labo.univ-poitiers.fr/ ; iBrain : https://ibrain.univ-tours.fr/version-francaise/inserm-umr-1253-imagerie-et-cerveau-553628.kjsp

  • Autres troubles du développement cérébral

Certains de ces troubles sont abordés au sein de la SFR. Il s’agit notamment de la déficience intellectuelle pour l’équipe 2 Neurogénomique et Physiopathologie Neuronale incluse dans l’UMR Inserm U1253 iBrain.
Par ailleurs, les troubles du développement cérébral induits par l’exposition à des xénobiotiques (pesticides, toxines de l’environnement…) sont étudiés à Orléans au sein de l’équipe Neurotoxicité et développement de l’INEM (UMR7355 CNRS), sur des modèles in vitro de cultures cellulaires et sur des modèles murins

 Vieillissement normal et pathologique
  •  Vieillissement cognitif et neurocognitif normal
Le concept de vieillissement est considéré dans le sens d’un processus individuel qui, sous l’effet de facteurs internes et externes, modifie la cognition et les systèmes neurocognitifs. Dans ce domaine, l’objectif des travaux menés au Centre de Recherches sur la Cognition et l’Apprentissage (CeRCA, UMR CNRS 7295, http://cerca.labo.univ-poitiers.fr/) à Tours et Poitiers est de décrire le profil de vieillissement des fonctions cognitives, principalement la mémoire et les fonctions exécutives, et de comprendre les facteurs qui déterminent ces modifications liées à l’âge. Ces travaux sont menés dans les équipes Dysfonctionnement cognitif : Psychopathologie et Neuropsychologie de la Mémoire et du Contrôle (DysCo) et Vieillissement et Mémoire (VIME).
 
  • Maladies neurodégénératives

La prévalence et l’incidence des maladies neurodégénératives augmentant avec l’âge alors que l’âge moyen de la population s’accroît dans de fortes proportions, ces affections représentent un problème majeur de santé publique, et plusieurs d’entre elles sont abordées par différentes équipes de la SFR.

La maladie d’Alzheimer (MA), la plus fréquente des affections neurodégénératives, est étudiée au sein de l’EA3808 NEUVACOD (Unité neurovasculaire et troubles cognitifs, Université de Poitiers ; http://neuvacod.labo.univ-poitiers.fr/), ainsi que dans l’UMR Inserm U1253 iBrain (Université de Tours). Dans cette dernière structure, la MA est explorée en particulier via l’imagerie en tomographie par émission de positrons (TEP), dans des modèles animaux et en clinique, avec des traceurs d’imagerie cérébrale marqués au fluor-18 dont le développement est bien souvent issu d’une collaboration avec l’équipe de synthèse organique de l’UMR CNRS 7311 ICOA (Institut de Chimie Organique et Analytique ; http://www.icoa.fr/fr).

La maladie de Parkinson (MP) est abordée, à l’Université de Poitiers dans l’UMR Inserm U1084 – LNEC (Laboratoire en Neurosciences Expérimentales et Cliniques) par l’équipe 1 Thérapies cellulaires dans les pathologies cérébrales et par l’équipe 3 Neurodéveloppement – Neuroadaptation – Neurodégénérescence, et à l’Université de Tours par l’équipe 3 Imagerie, Biomarqueurs et Thérapies incluse dans l’UMR Inserm U1253 iBrain.

La sclérose latérale amyotrophique (SLA) constitue l’une des thématiques de l’équipe 2 Neurogénomique et Physiopathologie neuronale incluse dans l’UMR Inserm U1253 iBrain.

Maladies psychiatriques

Plusieurs affections psychiatriques sont abordées par les équipes de la SFR. A Tours, le projet Dépression au sein de l’équipe 1 Neuro-Psychiatrie Fonctionnelle incluse dans l’UMR Inserm U1253 iBrain s’attache à rechercher des marqueurs spécifiques prédisant la réponse ou la non-réponse aux antidépresseurs et développe de nouvelles thérapies innovantes. A Poitiers, l’équipe 2 Neurobiologie et neuropharmacologie de l’addiction incluse dans l’UMR Inserm U1084 – LNEC (Laboratoire en Neurosciences Expérimentales et Cliniques) se focalise sur la phase d’abstinence de l’addiction comme une fenêtre d’opportunité pour des interventions thérapeutiques.

Neurobiologie des grandes fonctions et des comportements

Les recherches sur la neurobiologie des grandes fonctions et des comportements concernent à la fois les études de neuropsychologie réalisées sur des sujets sains ainsi que des études réalisées sur des modèles animaux pertinents in vitro et in vivo. Ces recherches apportent des connaissances approfondies sur le fonctionnement cérébral, indispensables à la compréhension des neuropathologies.

Dans le domaine de la neuropsychologie humaine, les équipes poitevines du CeRCA rattachées au CNRS et à l’Université de Poitiers étudient notamment les mécanismes psychologiques à l’origine de l’acquisition du langage oral et écrit (équipes Ecriture et CoALa) ainsi que les processus cognitifs impliqués dans l’action (équipe EXSECO) et la cognition sociale (équipe SoCog) dans différents contextes. Pour réaliser ces travaux, les équipes du CeRCA développent des approches de neurophysiologie (EEG, ...) et des tests de neuropsychologie.
L’influence des facteurs individuels, sociaux, environnementaux sur différents paramètres psychologiques au cours de la vie est étudiée par l’équipe PAVeA de Tours (https://pav.univ-tours.fr/). Cette équipe aborde également l’influence de ces facteurs sur des populations vulnérables ou souffrant de différents handicaps. Les approches théoriques et méthodologiques de PAVeA ont une finalité applicative pour améliorer les dispositifs de prévention et d’intervention à visée développementale, sociale ou clinique.

Dans le domaine de la neuroendocrinologie et de la neurobiologie du comportement, plusieurs équipes au sein de l’UMR-PRC 7247 et de l’UMR Inserm U1253 développent des approches originales chez les animaux domestiques et dans des modèles de rongeurs.
A Nouzilly, au sein de l’UMR-PRC, 6 équipes (Neuroendocrinologie Moléculaire de la Reproduction ; Microenvironnement et Dynamiques des Réseaux Neuroendocrines ; Néogenèse Hypothalamique, Rôle Variations et perturbation endocrine ; Cognition, Ethologie, Bien-être animal ; Neuroéthologie du Développement des Comportements Socioémotionnels et Neuroendocrinologie des Interactions et Comportements Sexuels) focalisent leurs travaux sur les animaux de rentes pour évaluer les bases neurobiologiques et neuroendocriniennes des comportements sociaux, émotionnels et sexuels; pour étudier leurs capacités cognitives; évaluer les effets de facteurs internes et externes sur la reproduction. Une partie de ces travaux concerne également les mécanismes de plasticité des réseaux neuroendocrines mis en jeu pendant le développement et chez l’adulte. Ces équipes utilisent une approche multidisciplinaire alliant l’éthologie, la psychologie expérimentale, la neuroendocrinologie, la génétique, la pharmacologie, la neurobiologie, la neuroimagerie et la modélisation. Les travaux réalisés apportent des connaissances fondamentales dans le domaine de la neurophysiologie et sur le comportement animal permettant d’alimenter la réflexion autour de l’éthique et du bien-être animal. S’intéresser au bien-être animal implique de considérer l’animal comme un être sensible pourvu d’un monde émotionnel et social. La connaissance des déterminants neurobiologiques des émotions et des comportements sociaux est donc prépondérante. Au-delà de leur intérêt pour l’évaluation du bien-être animal, les travaux réalisés sur ces espèces servent également de modèles pour l’étude de l’anxiété et de la dépression en clinique humaine (Equipe 1 Psychiatrie Neurofonctionnelle de l’U1253).
Ces études de neuroendocrinologie et de neurobiologie des comportements bénéficient des savoirs faire en neuroimagerie et dans la synthèse de nouveaux traceurs développés, pour l’IRM, par les équipes du Centre de Biophysique Moléculaire (http://cbm.cnrs-orleans.fr/), et pour l’imagerie moléculaire en TEP par les équipes de l’ICAO à Orléans (http://www.icoa.fr/fr) et de l’U1253 à Tours.